Culs de cardeuse et brut de fonderie, épisode 3 : ça s'assemble, ça se finit et ça se porte...
Arrive le moment du montage, étape que je redoute toujours un peu.
Quelques trombones me permettent d'aligner les morceaux et ainsi éviter une couture qui gondolerait. Bien évidemment, il faut que je m'y reprenne à plusieurs fois mais, en m'obligeant à attendre de pouvoir profiter de la lumière du jour. Jje finis par arriver à résultat que j'estime correct. L'autre bonne nouvelle est que le truc semble portable. Il gratte un peu (mais finalement pas plus que ça) et même si j'aurais pu faire les manches plus larges sur le haut, l'aisance me semble suffisante.
Puis les finitions...Les mailles que j'ai passées sur un fil au bout des deux demi-devants, le col et une bordure sur le bas pour que ça soit plus net et un peu plus long?
D'abord le col. Je relève les mailles et je pars en point de toile (ou de demi-toile, décidément, je les confonds bien). C'est l'autre, celui ou à chaque rang tu fais une maille glissée en passant le fil devant la maille endroit avant de tricoter la suivante. Je croise les doigts pour que ça ne roule pas. Et... ça ne roule pas. Donc, la bordure du bas sera dans le même point.
Ca marche. Reste encore à décider comment fermer la veste : boutons ou fermeture éclair ? J'aime le côté pratique (et faclle à poser) de la fermeture éclair, mais mon entourage me dit boutons. De toute manière, il faut que je parte en quête d'une solution à la mercerie. J'opte pour la fermeture éclair, que je mets 4 plombes à choisir dans le magasin de la grande ville. Puis je rabats mes bords en i-cord.
Je rentre tous les fils, puis je sors mes aiguilles qui ont un chas pour les admirer. Je déballe la machine à coudre, pour l'admirer aussi... Et je me dégonfle lamentablement pour la couture de la tirette. Jolie-manman me dit de faire à la main, ce sera plus joli. J'essaie, mais j'arrive à faire que du moche. Alors je défais et je vais voir la couturière dans le bourg. Pour une somme modique, elle me fait ça, tout beau, tout propre.
J'ai commencé le 1er janvier 2020. Un peu plus d'un an plus tard, non sans mal, j'y suis arrivée.
Et j'ai de quoi me faire un col accordéon coordonné.