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29 juillet 2019

TDF 2019 : photo de groupe

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28 juillet 2019

Tour de fleece 2019

6 juillet - 28 juillet

Source: Externe

On doit être un peu plus d'une cinquantaine dans l'équipe. Chacune avec ses propres objectifs. Les miens sont mesurés : trouver le meilleur retors (et tester les fils tousseuls aussi) pour aller avec un tricot de Corriedale (parce que je suis faible, j'ai un joli stock largement suffisant pour en faire un - ou plusieurs - pulls). Je vais sans doute filer un peu tous les jours, nettoyer des toisons de l'année dernière (qui attendent leur tour) et en récupérer d'autres.

6 au 8 juillet

On commence par deux tousseuls de la même fibre, l'un devant être deux fois plus gros que l'autre. Je m'en vais finir le reste de cette mèche de corridale bleue avant de retordre. Si je gaze, j'obtiendrais un deux brins que Sarah Anderson appelle "gimp". Faut rester concentrée sur la régularité.

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SPA5295256 g pour environ 89 m de fil

Le rendu est intéressant. Je crois bien que je vais essayer avec d'autres fibres (c'est pas comme si j'avais pas de choix dans mon stock). Mais avant ça, pour ne pas me lasser, préparation de nids à la cardeuse, histoire de voir si j'arrive à reproduire un autre retors sur une base Ouessant. Ca sera pour demain, avec au besoin d'autres tours de cardeuse pour compléter.

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9 au 10 juillet

Mission réussie (enfin on dirait), le nouveau fil me semble un peu plus fin que le premier (en haut sur la photo), mais, ça peut changer avec le bain et le claquage qui suivra.

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SPA5295589 g. pour environ 138 m. de fil

J'ai de quoi faire un ou deux écheveaux (pas trop gros) dans les mêmes teintes, pas plus, mais je peux aussi varier les culs de cardeuse qui agrémentent le Ouessant en me débrouillant pour que les couleurs ne jurent pas les unes avec les autres. Ensuite, pull pour enfant ou pull pour adulte (tout dépend de combien j'en fais). Je suis contente, même si cet interlude n'était absolument pas dans mes objectifs de départ.

10 au 11 juillet

Retour à mes essais sur corriedale. Un tout seul bobiné en pelote, pour un retors à deux brins, puis repassage sur le rouet pour le surtordre (parce qu'avec la pelote dans les mains, je ne joue pas avec le frein et je ne me risquerais pas à compter mes coups de pédale), puis mise en pelote du deux brins en question et fil câblé à la sortie (si tout se passe bien).

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Tout se passe bien, c'est un peu sportif, très légèrement anxiogène, mais au bout du compte, ça me semble pas mal du tout. Il est peut-être un peu gros, je vais essayer de refaire un essai en filant le fil plus fin.

SPA5295741 g. pour environ 51 mètres

Et entre mes petites sessions de bobinage et pédalage, je suis allée rincer deux petites Ouessant qui fermentaient dans leur bidon depuis un peu plus de 10 jours. A la place, j'y ai mis de l'avranchine. Il faudrait qu'il pleuve un peu, je n'ai plus d'eau de pluie pour rincer tout ça.

12 juillet

Un nouveau câblé plus fin. Forcément, c'est plus long à faire et ça me sort un peu de ma zone de confort. Mais, oserais-je en faire assez pour un vrai pull de grande ? Comment ça va rendre au tricot ? Mieux que le "gimp", moins bien ? Est-ce qu'un retors classique à deux brins serait mieux ?

SPA5295854 g pour environ 87 mètres

Je crois qu'il faut que j'essaie un retors à deux brins et aussi un tousseul avant de me décider pour de bon. Le corriedale est un peu trop rustique pour que je m'amuse à faire des flammés ou autres fantaisies. Ca appelle un fil solide, régulier. Je suis sûre que ça rendrait super bien dans un gansey.

 13 juillet

Comment faire un fil destiné à rester simple et le faire sans le surtordre, pour qu'il soit équilibré ? Je voudrais réussir à faire ce que Sarah Anderson appelle un "fat single". Visiblement, je n'ai pas encore trouvé la solution. Pédaler doucement ? Oui, ça aide. Serrer le frein pour que le fil rentre plus vite ? Oui, ça aide aussi, mais au bout du compte, même avec des efforts conscients, ça ne le fait pas (encore ?). Sans compter que ça n'est pas des plus confortable à faire, tension dans mes épaules, dans mes doigts et sur mes hanches (qu'un pédalage petite vitesse semble plus fatiguer). Je fais une petite bobine en Z, puis je la passe carrément dans l'autre sens, le frein serré plein pot, à toute allure, pour éliminer un peu de torsion.

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Il reste des zigouigouis, mais ça me semble mieux ressembler à ce que j'espère. Par contre, il faut que je pense à mon confort de filage. Alors, avec le reste de nappe couleur brique qu'il me reste, je chausse le kit de Dame Monique (poulie petite vitesse) sur mon joli rouet.

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C'est beaucoup plus confortable à filer, mais c'est encore bien trop zigouiguité. Je repasse la bobine dans l'autre sens pour atténuer la torsion.

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Une comparaison entre les deux montre que c'est plutôt similaire. Je vais les mettre au bain (ce que je ne fais pas toujours quand la fibre est déjà traitée) pour voir si ça s'arrange.

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Je n'y croyais pas trop, mais on dirait que le bain (suivi d'un claquage énergique) a fait de l'effet...

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En attendant qu'il sèche, j'ai complété une bobine de BFL peigné, qui traînait par là, avant d'en faire une pelote (on dirait qu'il y a encore du câblé dans l'air).

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 14 juillet

Le retors à deux brins, surtordu, puis mis en pelote (bien serrée la pelote, sinon ça part en sucette) nous donne un nouveau fil câblé, tout rond, tout beau.

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SPA5297050 g pour environ 66 m

  15 juillet

Le début d'une nouvelle bobine de BFL (pour faire encore plus de câblé)

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Et un tout petit écheveau de corriedale en retors à deux brins (à la pelote le retors). Ensuite je crois qu'il ne me reste qu'à essayer le navajo, sauf si je trouve d'autres idées chez Sarah Anderson.

SPA5297215 g pour 23,25 m

17 juillet

Le 16 c'était repos pour les coureurs du tour. J'en ai profité pour consulter Sarah en long en large et en travers et arriver à la conclusion que pour le corriedale qui m'intéresse, il ne me restait effectivement plus que le navajo (qu'on appelera désormais retors chaînette, puisqu'il semble que les Navajos ne s'embêtent jamais à retordre comme ça - au moins quand il font dans le traditionnel). Ca tombe bien, je n'ai plus de corriedale dans ce bleu pétant (qui finalement me pique trop les yeux), ni dans cette couleur brique (que j'aimais pas trop au départ, mais dont le coloris commence à me plaire, c'est ballot, maintenant, je n'en ai plus...). Donc en retors chaînette, nous avons :

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J'ai aussi démarré une nouvelle bobine de BFL, que je ne montrerai pas en photo (elle ressemble trop à la première). Demain, si tout va bien, je pourrai passer au premier retors.

18 juillet

Si je récapitule, mon objectif pour ce TDF était de tester la texture idéale pour la belle quantité de Corriedale que j'ai acquise pour faire un bon gros pull (mais pas trop gros non plus), ample et (pourquoi pas) joli. Pour tester, j'avais ces mèches de bleu électrique (dont je ne suis pas fan - en tout cas pas s'il est tout seul) et d'une brique qui elle aussi ne me plaisait que moyennement (sauf que finalement j'aime bien ses nuances). Mon objectif est atteint, puisque j'ai fait un fil simple, un retors classique à deux brins, un navajo (retors à trois brins, chaînette) et deux câblés (un gros et un plus fin). Il restait à faire les échantillons. C'est fait !

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A l'aspect, celui que j'aime le plus c'est le fil simple, suivi de près par le câblé fin. Au toucher, c'est le même fil simple qui a ma faveur, suivi de près par le même câblé fin. Par contre, bizarrement, le fil simple est celui qui m'a donné le plus de mal. D'accord, si j'en fais plein, forcément, je finirais par y arriver facilement. Mais question tenue dans le temps, les fils simples sont plus aléatoires (si j'en crois toutes mes lectures).

Donc, au bout du compte, je ne suis pas vraiment plus avancée, parce que (oups !) je n'ai pas encore décidé de la forme du pull que je veux faire, ni de ses points, ni même si les quelques couleurs que j'ai prévu d'y mettre seront séparées du corps ou non, en jacquard (stranded), en intarsia (voire même en "strandtarsia" - un truc à Nathan Taylor (Sockmatician) qui explique simplement comment faire des petits bouts de jacquard sur un tricot circulaire -  je ne retrouve plus la vidéo, mais je devrais réussir à reproduire).

Tout ceci m'amène à me poser quelques questions. OK, le Tour de Fleece, c'est plutôt marrant, l'émulation (pas la compétition, hein, la compétition, j'aime pas trop) permet d'apprendre plein de nouvelles ficelles, mais bon... J'ai un petit meuble normalement réservé à la fibre qui contient plus de filés main que de fibres. Il serait peut-être temps d'en faire des choses de ces fils, non ? Si !

OK, alors je finis ma bobine de BFL (demain sans doute), puis je me mets à faire des échantillons et surtout à faire des choses finies, portables (jolies si possibles) et forcément confortables d'ici la fin du tour. Mes filés main en couleurs et/ou en aspect que j'aime moyennement, ou dont je ne vois pas bien quoi faire, partiront à la vente pour "pédaler pour la paix", parce que j'ai des copines qui en font partie et que si mes bouts de fils doivent être vendus, autant que ça soit pour une bonne cause.

19 juillet

Hier, je disais à Claire que je ne remplissais jamais mes bobines. J'aurais dû préciser : "sauf exception". Parce que là, elle est bien pleine la bougresse. La ridelle carton/scotch a été faite à la va-vite, quand je me suis rendue compte que je risquais le débordement.

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Le fil est surtordu, ce qui ne simplifie pas la mise en pelote, pour un volume qui dépasse un peu la capacité de ma bobineuse "vintage". Pas grave, on finit à la main.

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Yapluka !

20 juillet

Hayé !

SPA52989128 g pour 171 m

Donc, sensiblement proche en épaisseur de l'écheveau du même BFL peigné. Il va partir au bain avec son frère, parce que même si la fibre était sèche, il sent encore bien la bête. C'est surprenant avec ce genre de préparation, mais je n'ai pas signalé la forte odeur au vendeur. Pourquoi ? Parce que ce paquet de fibres était un cadeau, offert en contrepartie de menus services. J'ai mis un peu de temps à en chercher puis trouver la source. Ce BFL me vient d'une personne qui m'a beaucoup déçue (et déçu encore plus un petit groupe de copines qui s'est plié en quatre pour l'accueillir). J'ai pensé rendre le paquet. Mais, sa valeur vénale étant relative et l'intéressée ayant quitté la région sans laisser d'adresse, finalement, je l'ai gardé. Si d'aventure, elle me lit, qu'elle sache que je la remercie de m'avoir fait goûter à ce poil. Le BFL se file très facilement.

Il n'y a (presque) plus rien sur mes bobines. Je m'en vais reprendre un petit machin au crochet, en lin, démarré en mai dernier, jamais continué, oublié dans mon stock de "miracles".

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21 juillet

Après beaucoup de gamberge, quelques tirages sur les fils pour défaire une évolution qui me semblait hasardeuse, ça commence enfin à ressembler à quelque chose. Par contre, il va me falloir des manches. J'ai de quoi en faire des courtes, peut-être même des 3/4. Va falloir que je réfléchisse pour ne pas rater mon coup. Finalement, le filage, ça demande moins de calculs. Ah, mais Madame Michu, si tu veux éviter les calculs, tu n'as qu'à prendre un modèle existant, au lieu de partir à l'arrache et d'aviser en cours de route (ce qui conduit bien souvent à défaire beaucoup avant de refaire).

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N'empêche, je le trouve beau mon fil de lin/coton/ramie, filé en juillet 2015 (ben, trois ans déjà). Faudrait pas que ce projet retourne dans mes tiroirs à "miracles". Alors je me motive et demain j'attaque les manches !

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22 au 25 juillet

Les manches sont bien parties, après quelques étapes Pénélope (pas de photos, l'avancée n'est pas suffisante).
Pas de filage, mais j'ai sorti l'avranchine de son bidon. Il était temps, les algues rouges commençaient à faire une vilaine pâte sur le dessus, heureusement, assez facilement soluble au rinçage. J'ai deux sacs d'Ouessant à trier, mais il y a trop de vent pour s'installer tranquillement sur l'herbe, sans que tout ne risque de partir dans le champ en face. Alors, pour compléter mes expériences de feutrage, j'ai fait un bol en poils de chien et de moutons, à l'aspect intéressant et au toucher piquant.

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Le mouton a bien feutré, le chien a suivi, sans plus. Mais j'imagine que les escargots aventureux ne se risqueraient pas à grimper dessus, c'est donc une idée à retenir pour de nouvelles suspensions.
J'ai aussi testé le chien tout seul à plat pour avoir confirmation que ça ne feutre pas très bien (en tout cas les poils de ce chien-ci), sans compter que c'est galère, ça vole partout avant de coller partout.

Il ne reste que trois jours pour boucler le tour de fleece 2019, mais techniquement, je suis déjà descendue de ma selle, alors sauf truc intéressant à montrer, je m'arrête là pour cette année.

28 juillet

J'ai quand même fait un dernier petit écheveau, fini tout à l'heure, parce qu'il me restait juste un petit chouille d'alpaga. Surprise : j'en ai fait un câblé.

SPA5300639 g pour environ 62 m

Je ferai la photo de groupe demain. Le tour est fini aujourd'hui (mais mon pull au crochet, lui, ne l'est pas).

23 juillet 2019

Dans l'intérêt de ma science, épisode trois : pelure d'oignons et autres machins

Parce que j'ai lu partout que les teintures à la pelure d'oignons tiennent la marée, j'ai gardé mes épluchures avec l'idée d'en faire une macération qui donnerait de la couleur avec le soleil. Une heure après la mise en trempe le 29 mai 2018, le liquide prenait déjà une jolie couleur jaune orangée. La bouteille a été laissée dehors pour prendre le soleil (quand il y en a... ça semblait bien parti) , avec l'idée que dès que le liquide autour des pelures aurait pris assez de  sombre à mon goût, je m'en irais y tremper de la fibre blanche (il m'en reste plein). Et le 6 juillet 2018, parce que j'avais vu des trucs qui semblaient intéressants avec le rumex la veille à Dinéault, j'ai prélèvé quelques graines des innombrables plants autour de mon chez moi que j'ai collé dans une nouvelle bouteille. Les graines n'étaient pas toutes rouges, mais l'idée  c'est de faire fermenter et de prendre le temps qu'il faut. Faudrait d'ailleurs que je tente un essai avec les racines du même rumex. Ca sera pour plus tard... parce que pour déterrer des racines faut de l'énergie, pas facile à rassembler quand il fait chaud.

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Au bout de 15 jours, j'ai transvasé l'infusion de pelures d'oignons dans une autre bouteille, puis j'y ai mis de la laine blanche.

Un an plus tard, alors que cette bouteille est toujours restée dehors, exposée au soleil (quand il y en avait), je me dis que la couleur me semble bonne.

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Une fois rincée, la laine est moins lumineuse que j'espérais, mais on peut imaginer que ça rendrait vraiment très joliment sur une laine naturellement grise au lieu de partir d'une toute blanche.

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La bouteille aux graines de rumex a subi le même traitement, mais le liquide n'a pas vraiment changé de couleur pendant tout ce temps. Exit donc, l'idée de laisser macérer des graines au soleil.

Et le 7 juillet 2018, me souvenant que j'avais gardé des peaux et des noyaux d'avocats (paraît que ça fait du rose), j'avais mis dans une autre bouteille. La couleur du liquide semblait intéressante, alors, pareil, après filtrage, on y avait mis de la laine blanche.

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Dans la bouteille aujourd'hui, le résultat me semble plus beigeasse-pisseux que rose, mais au pire, on peut reteindre. Hop, je sors le tout et je rince. La bonne nouvelle est que l'odeur est supportable, ça a un côté légèrement alcoolisé (mais ça donne pas du tout envie d'en boire pour autant).

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C'est effectivement vaguement rosé, mais on va considérer que les températures qu'on atteint ici n'arrivent (largement pas) aux maximales de terres plus continentales. Donc en macération, l'avocat, je vais peut-être oublier. Si je pars sur l'idée de cuire un jour, je renterais peut-être.

La semaine dernière (17 juillet 2019) j'ai collé des pelures d'oignons rouges dans une autre bouteille. Quelque part, ça me parle plus... On va attendre quelques jours avant de filtrer.

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22 juillet 2019

Des nouvelles de mes pots de fleur

Celui qui est tricoté puis feutré en machine est en service depuis le 6 mai. La menthe s'y plaît on dirait et prouve clairement que le feutrage a laissé pas mal de trous. Celui qui est aiguilleté sur une trame en tricot date du 31 mai, il a perdu un petit peu de son charme, mais le persil, monté en graîne, s'y plaît aussi.
Question arrosage, j'en mets moins que si c'était en pots classiques au niveau du sol. Par contre, il faut faire tout doucement et mettre peu d'eau à la fois, sinon ça passe au travers. Les limaces et escargots n'y ont pas accès et rien que pour ça, c'est bien. Samia me dit que ses pots en laine feutrée tiennent bien un an (exposés en hauteur, en plein vent). Je ne suis pas sûre qu'un pot en plastique tiendrait aussi longtemps là où elle a mis les siens. Je crois donc que je vais en faire d'autres.

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Par contre, si je refais, ça sera au savon, parce qu'on voit bien sur le deuxième que la couche de poils ajoutés à l'aiguille semble usée. Ceci confirme exactement ce qu'Ygaëlle expliquait il y a peu sur le forum du filage :

       

"Les isolants en fibres végétales comme le chanvre, le lin etc., ou en fibres animales (isolants en laine) ne sont pas du tout feutrés, ils sont aiguilletés, et bien souvent thermoliés dans un four avec un peu de synthétique qui va les maintenir en forme.
L'aiguilletage, qu'il soit industriel ou à la main avec une simple aiguille, n'est pas du tout un feutrage, même si on entend parfois "feutrage à sec" pour le décrire.
Dans l'aiguilletage, on fait monter et descendre des aiguilles qui sont en forme de flèche ou de petits harpons. Et ces aiguilles elles descendent et remontent dans une nappe cardée, ce qui la densifie, mais la laisse fragile au déchirement et au boulochage.
Dans le feutrage, les écailles qui entourent les fibres animales s'ouvrent dans l'humidité, et par le frottement elle s'accrochent les unes aux autres si fortement qu'à la fin elles ne peuvent plus du tout se détacher et qu'on obtient une matière en feutre extrêmement solide.
L'aiguillage est mécanique alors que le feutrage et physico-chimique. On ne peut pas feutrer les fibres végétales."

Voilà, voilà, on fera désormais la distinction entre feutrage et aiguilletage et on se souviendra que la deuxième technique donne un tissu moins solide que la première.

 

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