Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

en fonction de l'humeur, de l'inspiration et du temps libre

Newsletter
Archives
26 décembre 2017

L'usine à chaussons a tourné

Pour compléter la panoplie de bébé de plach'ig bihan, un bonnet framboise et des chaussons qui iront avec le petit gilet (la photo est floue, mais je ne peux pas la refaire, le paquet est déjà parti vers sa destinataire).
Il a fallu adapter un peu le bonnet, mais ça s'est fait tout seul. Et là encore, tout est filé main.

SPA52619   SPA52624

Les petits chaussons sont tout faciles à faire et semblent vraiment tout confort : alors, chauffe Marcel ! J'en ai fait deux autre paires pour une petite licorne et un lutin des bois qui sont arrivés par ici il y a peu. Ca a été l'occasion de tester la holst garn (en rose clair) et la zauberball (tricotée en double avec du fil nylon de chez pingouin). Le rose fuschia, c'est de la regia, sans surprise, un vrai fil à chaussettes, un peu sec.

SPA52621   SPA52622

Un vrai bonheur à tricoter que ces fils jusqu'ici inconnus pour moi. Les variations de couleur de la zauberball me faisaient de l'oeil, je suis repartie sur des chaussettes, pour voir  comment elle se comporterait tricotée seule. Pareil, du bonheur, en 2,25 pour une belle définition du point. Mais autant je suis désormais convaincue par les numéros intermédiaires, autant, je suis moins convaincue par mes double-pointes en carbone. Quand on tricote serré, ça accroche un peu et les pointes sont un tantinet trop longues à mon goût. Ca reste parfaitement jouable, mais rien ne vaut mes addi à pointes courtes (faudrait d'ailleurs que j'en trouve d'autres).

SPA52626

Publicité
Publicité
16 décembre 2017

Defil26, onzième quinzaine

Culs de cardeuse : du rouge bordeaux en retors chaînette, 93,53m pour 47g  et du vert (mâtiné de nuances bleues) retordu pareil, 44,18m pour 25g.

SPA52610   SPA52611

Une bobine de Landes, retordue en deux brins pour 179,35m pour 96g et un écheveau "pour rire" d'un joli rose, retors andin à deux brins, 23,50m pour 15g.

SPA52612   SPA52613

2 décembre 2017

Defil26, dixième quinzaine

Du rouge bordeaux (cul de cardeuse) en retors à deux brins avec du Landes de Bretagne : 163,5 m pour 67 g.

Et un joli gris de cul de cardeuse, fait (on dirait) de mouton, de lin et d'un petit peu de soie, le tout en retors navajo : 62,5 m pour 45 g.

SPA52606   SPA52607

Et le rouleau de toison de Jacob, qui m'a été offert par Emilie (Pinson, la Mimie), lavé, cardé, pas très loin de chez elle, retordu en deux brins : 140,25m pour 69g.

 SPA52587   SPA52609

18 novembre 2017

Defil26, neuvième quinzaine

Du noir de cul de cardeuse, une mèche qu'à la voir sans la toucher, on aurait dit une queue de rongeur mutant. Mais il a suffi d'écarter doucement la fibre pour confirmer qu'elle était longue et douce, comme pas permis. Je me demande si ça ne serait pas du cachemire : c'est possible, mais je n'en aurais pas confirmation. Quoi qu'il en soit je l'ai filé fin.

SPA52576   SPA52577

C'est parti en retors navajo, pour que cette douceur reste intacte : 96m pour 40g.

On ajoute un retors à deux brins d'une brebis de race inconnue (blanche), teinte au curcuma, avec du Landes de Bretagne : 205m pour 103g. Il est probable que je perde l'essentiel de la couleur jaune après lavage et exposition au soleil (mes doigts se sont bien colorés au retors et pour faire l'écheveau), mais ça n'est pas comme si je ne m'y attendais pas.

SPA52589   SPA52588

16 novembre 2017

Remonter sur son vélo tout de suite après être tombé

C'est paraît-il ce qu'il faut faire pour que la trouille soit vaincue et que l'échec n'en reste pas un...

Sitôt défait, mon début de pull marin en zwartbles est remonté sur ses aiguilles (toujours du 6) pour me faire un petit gillet court, cintré, mais à manches longues.

C'est un modèle de chez Drops et comme souvent chez Drops, les explications sont incomplètes et ça ne tombe pas vraiment juste. La version en français est d'ailleurs pire qu'en anglais. Ca ne m'a pas dérangé plus que ça, mais si j'avais été débutante en tricot, je crois que j'aurais vraiment galéré. Ceci dit, Drops propose une telle mine de jolies choses gratuitement, qu’on serait malvenu de râler trop fort. Si j’avais utilisé la laine préconisée, je leur aurais sans doute proposé mes corrections, mais de toute manière, il fallait que j’adapte pour mon filé main, bien dense, bien lourd (et bien beau ma foi !).

Evidemment, c'est court (mais y avait pas le choix, faute d'avoir assez de fil), mais c'est chaud et c'est plutôt confortable. Malgré le poids et la très relative douceur de la laine, ça n'est pas une armure. J'ai mis des petites bandes de Ouessant par-ci, par-là, histoire d'égayer la chose (et surtout de ne pas me retrouver en panne à deux rangs de la fin).

Je suis plutôt contente de moi, j'ai un petit gilet tout en filé main que je crois bien que je vais porter souvent.

SPA52597   SPA52604

SPA52590

  SPA52598

Publicité
Publicité
4 novembre 2017

Defil26, huitième quinzaine

Du Ouessant noir, pour aller avec le cul de cardeuse qui me plaît trop : 87g pour 179,5m (avant lavage). Et le reste de la bobine en retors chaînette pour un écheveau riquiqui.

SPA52572   SPA52573

Et le reste de mon cul de cardeuse, vert tout clair, retordu avec du Landes de Bretagne, 77g pour 164m. Une fois de plus le "tout seul" de la bobine part en petit écheveau en retors chaînette. Il me reste pas mal de Landes et pas mal de culs de cardeuse différents. Quelques idées de ce que je pourrais en faire émergent, mais pour les laisser mûrir et "élargir le champs de mes possibles", je continue...

SPA52574   SPA52575

 

22 octobre 2017

C'est raté, mais c'est pas grave (ou quand le rumex ne donne pas la couleur que t'attends)

Le 22 septembre, je déterre des racines de rumex, je les lave un peu à l'eau de pluie, puis je les mets à tremper pour la nuit toujours dans de l'eau de pluie (rien que parce que j'en ai, sinon j'aurais pris de l'eau du robinet).

Le 23, je les déchire et je les écrabouille sur une pierre plate avant de les mettre dans une nouvelle bouteille en verre (2/3 de pipi, 1/3 de flotte). Je ne sais pas si j'obtiendrais du bleu, mais dans les grandes lignes, je devrais avoir bon.

Pendant ce temps là, la soupe de lichen ammoniaquée continue sa transformation tout doucement.

SPA52533   SPA52534

Le 24 septembre à peine plus de 24 heures après mise en trempage, la couleur est un peu plus sombre et la mousse à la surface est toujours là (sans que je secoue).

SPA52536Au 30 septembre, je remarque que c'est quand j'ouvre la bouteille de rumex que des bulles remontent depuis le fond et forment une jolie mousse blanche à la surface. L'odeur est terreuse, végétale, pas désagréable. Par contre, l'odeur de ma macération de lichen est franchement immonde. Va comprendre, il y a deux tiers de pipi pour le rumex, un seul pour le lichen.

Le 7 octobre, je décide de filtrer ma soupe au rumex pour y coller un peu de blanc. L'idée du filtre à café me semblait adéquate, mais bon, trop de poids dans le fond, ça a crevé. J'en serai quitte pour brosser la fibre une fois cette première expérience terminée.

SPA52545

Les bouts de toison ont trempé depuis, dans leur boîte fermée, plus ou moins exposée au soleil (quand il y en a, c'est-à-dire, pas vraiment souvent).

Le 18 octobre, je rince plusieurs fois dans de l'eau de pluie et je remets à tremper. L'expérience est clairement ratée, la fibre est jaunasse/beigeasse (avec en cherchant bien des traces de vieux rose), pas très belle et au contact des doigts elle est moins souple, moins douce. Je remets à tremper dans une eau de rinçage, mais si je veux en faire quelque chose, il faut que je fasse repasser cette fibre dans un autre bain (ou alors un bain d'autre chose).

SPA52570

C'est en ratant ses expériences qu'on apprend. C'est cool : j'apprends !  Le rumex, ça ne manque pas dans les champs alentour. Je devrais pouvoir recommencer d'autres esssais, avec ou sans pipi.

Et pour cette fibre, comme je trouve aujourd'hui un reste de de poudre acajou qui traîne dans mon placard, je remets à tremper au henné. Là, je ne devrais pas avoir de surprise avec le résultat. Je vais laisser prendre longtemps, espérant que ça aidera à la tenue de la couleur.

21 octobre 2017

Defil26, septième quinzaine

Du jaune, résultat d'une teinture au curcuma (qui ne tiendra sans doute pas), destinée à être retordue avec du Landes de Bretagne, parce que je me dis que si ça s'éclaircit vraiment beaucoup, le gris du Landes devrait permettre que ça reste joli.
Et un petit écheveau de rien du tout : Ouessant noir et soie de sarie recyclée, plutôt doux, plutôt gonflant (fallait que j'essaie, parce que j'ai offert une nappe avec tout ça il n'y a pas longtemps et je me suis demandée si finalement, ça n'était pas un cadeau foireux. Suis contente, je crois que c'est un joli cadeau).

SPA52551   SPA52552

Et une petite bobine d'Ouessant noir qui se remplit doucement (pas de photo).
Mais, aujourd'hui où avec d'autres, j'ai partagé les mains qui s'activent, les chiens qui dorment, les bouches qui racontent des choses (souvent marrantes et toujours instructives) après avoir mangé (du bon et du très bon).

Les monts d'Arrée, c'est beau et on y trouve toujours des gens intéressants (même si techniquement, il peuvent venir d'un tout petit peu plus loin).

J'ai pu mettre des visages et des voix sur des noms que je croise souvent ici ou là : petit bonheur précieux que je suis toute contente d'avoir eu aujourd'hui et qui atténuera certainement les humeurs maussades à venir (à cause du boulot, des trucs qui marchent jamais et autres ennuis, plus ou moins pénibles). Je me sens privilégiée d'avoir été invitée à une si belle rencontre.

SPA52558   SPA52560

SPA52561   SPA52562

SPA52566   SPA52567

SPA52563  SPA52569

16 octobre 2017

The sailor in the woods (le pull qui ne verra pas le jour)

J'étais contente, mais vraiment contente, j'allais faire un pull promis de (très) longue date à quelqu'un qui m'est proche.

Un pull en filé main, un pull qui serait un vrai pull de marin, beau, lourd, quasi imperméable, à ne porter que quand il fait vraiment froid, vraiment humide et qui durerait des années. J'avais tout ce zwartbles (pas loin d'un kg, voire un tout petit peu plus) en filé main, j'avais échantillonnné, calculé. Il serait fait aux aiguilles 6 : ça me semblait énorme, sachant que je ne suis pas fan de tricoter avec des pieux. Mais, avec des aiguilles plus fines, c'était trop rigide. Enfin, je me disais : ça tombe bien, ça monte vite.

Gladys Thompson et Beth Brown-Reisel m'avait aidée à faire une jolie grille (qu'a fini par coller après quelques tergiversations et erreurs de calcul - un jour, il faudra quand même que j'apprenne à compter), mais ce soir, prise d'un doute de plus en plus taraudant, j'ai été regarder combien d'écheveaux il me restait pour espérer finir cette petite merveille. Le couperet est tombé : je n'ai même pas pesé ce que j'avais déjà tricoté (avec enthousiasme, malgré la grosseur des aiguilles). A vue de nez, j'avais largement pas assez pour en faire un pull sans manches (ou alors tout juste, mais à condition qu'il soit plus petit, vraiment beaucoup plus petit). Moralité : comme t'auras pas plus de fil pour faire ce que tu veux (j'ai lavé et filé tout le zwartbles que j'avais), t'oublies...Tu te morfonds pas (ça sert à rien) et tu défais.

Alors j'ai défait, un peu tristement, mais rapidement (défaire ou casser prend  toujours moins de temps que faire) et au moment où j'écris ceci, il ne reste plus rien de cette jolie promesse de pull. La bonne nouvelle, c'est que le fil se détricote bien (ho ! Manquerait plus que ça soit pas le cas ! Faudrait pas en rajouter). La consolation, c'est que ce pull, tout beau, tout joli (si j'avais eu de quoi le finir) aurait sans doute fini par peser plus de trois kg. Forcément, l'effort physique, rien que pour le porter, aurait produit de la chaleur, mais pour le bonheur du récipiendaire de la chose, je suis moins sûre.

Enfin, soyons positive j'ai aimé cette aventure (pour le peu qu'elle a durée), j'ai appris des choses et il ne me reste plus qu'à trouver quoi faire avec ce filé main, un peu grossier, certes, mais beau, vraiment beau !

SPA52555

 

SPA52554

14 octobre 2017

Tiendra, tiendra pas (teinture au curcuma)

Le 22 septembre j'ouvre mon seau de curcuma (ça macère depuis le 16), il y a comme une vague pellicule sur toute la surface, mais pas d'odeur désagréable. Je touille, je remets le couvercle et je remets au frais (pas vraiment d'endroit chaud à disposition).

Le 30 septembre, j'ajoute du chou rouge lacto-fermenté, parce que j'en ai et que mon entourage n'aimant finalement pas, j'aurais du mal à cuisiner avec. L'étiquette me dit que ce chou a été mis dans le bocal en décembre 2015. Pourtant, à l'odeur, ça devrait être parfaitement comestible. Enfin, je me dis que l'acidité naturelle de la chose devrait aider ma laine à prendre mieux la couleur et l'assombrira peut-être un peu. Trois jours plus tard, je décide de sortir la laine et de la rincer. Peut-être que j'aurais dû attendre un peu, mais boudiou, que la couleur est jolie ! En tout, les morceaux de toisons auront trempé 17 jours (dans un gros pot de yaourt en plastique opaque).

SPA52542

Il y a des chances que cette couleur ne tienne pas, je le sais, mais c'est pas grave, j'ai un superbe jaune soleil dont je ferai un fil, puis que je laverai, puis que je mettrai à la lumière et je verrai bien...

Un peu moins de 2 ans plus tard (21 avril 2019), je confirme, ça tient pas, ça ne disparaît pas complètement, il reste un vague souvenir de jaune, mais il est très vague...

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
Publicité