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toison brute
22 juillet 2015

Lentement, mais sûrement

Une nouvelle toison triée parmi celles qui s'en vont (ça fait qu'il ne m'en reste plus que trois). Je m'améliore, il me faut désormais un peu moins d'une heure et demie.

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Jusqu'ici, c'est la plus "variée" dans mes tris. Il y a des fibres très longues, parfaitement filables (ce qu'on voit en beaucoup plus clair sur les photos), avec en plus sombre, une fibre très moelleuse, tout à fait filable aussi.  Pas mal de recoupes à élminer mais assez peu de brindilles. Je pense en avoir supprimé l'essentiel, même si je suis sûre qu'il en reste.

Je n'ai aucune idée de comment ces différences peuvent se comporter au filage, du coup, je n'ai pas été trop sélective, j'ai gardé tout ce qui à mon avis serait utile d'une manière ou d'une autre. Je me demande aussi s'il ne faudrait pas en garder de côté pour du feutre (mais je n'y connais rien en feutre).

Il faudra que je demande ce qu'elles en pensent et qu'est-ce qu'elles vont en faire, à toutes celles à qui je poste des toisons.

 

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21 juillet 2015

Expériences sur mérinos d'Arles

Pendant les trois derniers jours, il a plu. Pendant trois jours, j'ai filé, en n'oubliant pas une petite partie de ce que Loulotte m'avait fait parvenir l'année dernière.

Avec ce mérinos, j'ai commencé par faire de petites nappes à la cardeuse à partir des mèches que j'avais entassées dans un sac en papier.

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Dingue, la quantité de tout petits débris végétaux. Même avant de mettre dans la machine, j'ai écharpillé aux doigts pendant longtemps, mais il en est resté et à vue de nez, il en restera toujours. Dingue aussi, le côté élastique de cette fibre : ça retient mieux les débris. J'ai trouvé ça beaucoup plus difficile et beaucoup plus "musclé" à filer que l'Ouessant. La cardeuse a généré des bouboules, pas toujours étirables au filage.

Malgré tout, ce petit écheveau à une jolie couleur (les débris lui donnent un côté presque chiné). Avec ce qui reste, je vais tester le filage "dans le nuage" : on écharpille à fond, rien qu'avec les doigts et on attaque.

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Et avec le soleil qui est revenu, j'ai trié ma troisième toison qui partira par la poste (il ne m'en reste donc plus que 4 à préparer).

Même si je ne profiterais pas de cette laine, et que c'est parfois un peu long, c'est rigolo à trier et ça me fait profiter du soleil.

Et je me rends compte, en vrai au toucher, que l'aspect et le moelleux de la laine varient du tout au tout selon les individus.

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17 juillet 2015

Premiers tris sur Ouessant de Lampaul

Pour me simplifier les choses, je vais les traiter par ordre d'inscription sur le forum.

Voici donc la première des 7 toisons qui partira par la poste. J'ai profité du soleil hier après-midi pour m'y mettre.

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Très peu de débris végétaux, mais beaucoup de recoupes.

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Et puisque le temps est revenu au beau, j'ai attaqué la deuxième, nettement plus petite avec une fibre un peu différente, comme plus dense et malheureusement des parties irrémédiablement feutrées (même en tirant dessus comme une bête avec mes petits bras musclés, rien n'est venu, c'était désespérement compact). Donc forcément, ce qui est raide et feutré, ça part au rebut, même pour une têtue comme moi.

Les couleurs sont intéressantes sur cette petite toison. J'espère que Vessy saura en faire quelque chose !

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20 juin 2015

Dans les toisons, jusqu'au cou

Je m'en vais tout à l'heure récupérer des toisons (toutes noires) de moutons d'Ouessant, broutant en temps habituel entre Lampaul Plouarzel et Ploumoguer.

Comme j'ai décidé que je travaillerai celles de Pont-de-Buis de cette année (malgré le boulot), pour éviter la noyade, j'ai proposé un trafic à d'autres fileuses et au moins 7 des toisons de tout à l'heure (si leur état le permet) iront vers Chambéry, la Normandie, la région parisienne, le Cher (et j'en oublie).

Histoire d'y voir clair dans toute cette laine, je viens de me décider à faire un "pré-tri" des toisons de Pont-de-Buis.

On pose le sac dans l'herbe, on l'ouvre juste pour y jeter un oeil, on a déjà un peu peur.

Mais, courage ! C'est comme pour les sparadraps, ça fait moins mal quand on arrache d'un coup sec. Alors on respire et fait tout sortir du sac en une fois.

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Puis on met les mains dedans, juste pour séparer vite fait les différentes couleurs et mettre les morceaux collés par la crotte dans un truc à part, qui ira enrichir mon compost.

Pour ôter la paille et les recoupes, ce sera pour plus tard et pas plus de trois cagettes à la fois (sinon, c'est sûr, je pleure et j'arrête de jouer avec des toisons brutes).

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 C'est toujours doux (normal, c'est les mêmes moutons que la dernière fois). A ce jour j'ai déjà deux toisons propres, plus un bon morceau de la première, à carder. Et j'ai aussi trois petites pelotes déjà filées, en retors navajo. Trois pelotes : trois épaisseurs de fil.

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Paradoxalement, c'est le plus fin que je trouve le plus facile et le plus agréable à filer, même si c'est beaucoup plus long. Une nouvelle pelote est en préparation sur le rouet. Bien évidemment, pour le moment, je n'ai absolument aucune idée de ce que je vais pouvoir en faire. J'imagine que quand j'en aurai plus, je saurai.

Plus tard dans la journée...

Et me voici avec 9 nouvelles toisons (j'en attendais 12, mais une des familles n'avait pas été prévenue à temps et trois toisons sont parties soit à la décheterie soit dans un compost - un gros alors). Je m'en suis mise deux de côté et voici les 7 autres en photo, pour que les copines, qui souhaitent que je leur en envoie une, voient à quoi elles ressemblent.

Elles sont relativement douces, mais sans trop de paille et de débris (rien à voir avec mon sac de Pont-de-Buis). Par contre, j'ai l'impression qu'il y a pas mal de recoupes et (mais, ça c'est un peu normal) elles sont très odorantes. En rentrant à la maison, malgré les sacs poubelle fermés, j'étais bien contente de pouvoir conduire la fenêtre ouverte. J'ai même hésité à allumer une cigarette, des fois que ça serait plus inflammable que prévu.

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17 mai 2015

A Pont-de-Buis, suis retournée

Cette fois-ci pour récupérer non pas 4 (comme l'année dernière), mais 6 toisons de moutons d'Ouessant, fraîchement tondus du début de semaine.

Comme il pleuvait nettement moins que la dernière fois que j'y suis allée, j'ai pu regarder les bestioles de plus près. On a été accueilli dans le parc par une brebis plutôt causante. Elle fait office de chien d'alerte, me dit-on et prévient quand il y a quelque chose d'inhabituel.

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Sur la photo de gauche, une agnelle d'à peine 15 jours : un petit bout curieux, qui se souvient brusquement qu'il faut qu'elle aille têter et met des coups de tête un peu forts dans l'abdomen de sa môman.  Ces moutons sont heureux, ça se voit. Ils ont pour aire de jeux une montée herbeuse et un petit bois, qui explique très certainement ma galère pour sortir le maximum de débris végétaux de leurs toisons de l'année dernière. Mais, toutes ces bébettes font plaisir à voir. J'en voudrais des comme ça chez moi. Sauf que je ne suis pas sûre d'avoir assez de terrain, qu'il faudrait éduquer le chien, qui tout vieux qu'il devient, pourrait bien avoir envie de courser, voire de croquer dans une petite bête de ce genre. Si on y ajoute des incertitudes (d'ordre professionnel) qui pourraient faire qu'on ait besoin de bouger dans les mois qui viennent, ça fait un peu trop. Pour le moment, il faudra que je me contente du poil de ces bêtes-là.

Une fois rentrée à la maison, dès que j'ai pu trouver le temps de tondre ce que j'appelle pompeusement ma pelouse, je me suis décidée à trier la toison blanche qui me restait de l'année dernière (si je ne me trompe pas, c'est celle de la mère de la si jolie agnelle).

J'ai sorti la toison du sac. Belle, entière ! Ce qui facilite grandement le tri.

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En à peine deux heures, j'ai gardé tout ce qui me semblait filable (on va dire que je suis en progrès par rapport à mon dernier tri). Mais, il reste foule de débris végétaux, dont des petits trucs noir qui ressemblent à de mini clous de girofle et d'autres graines en goutte prolongées par une petite queue.

J'ai conservé certaines parties, mais j'ai viré sans pitié "le nid" qu'on retrouve au cou et qui reste impossible à trier, en plus, ça va de soi, des parties trop crottées.

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A la fin du tri, mes mains étaient douces, mais maculées de brun et pas mal grasses.

J'ai préparé un bidon, y ai mis de l'eau, aussi chaude qu'elle sortait de mon robinet, mélangé un peu de percarbonate de soude à cette eau, avant d'y plonger les morceaux de toison triés.

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On voit, en regardant de près, que j'ai laissé plus de débris végétaux que la dernière fois. Il est possible que ça génère plus de travail à l'écharpillage et au cardage. On verra bien...

Le bidon est fermé, je vais le laisser prendre le soleil contre le mur de la maison pendant au moins une semaine. Ensuite, je laverai, rincerai et sècherai tout ça.

Toute contente de moi, malgré le coup de soleil qui guettait, j'ai vidé le sac des toisons de cette année sur la biodiversité qui me sert de pelouse, en me disant que j'allais continuer sur ma lancée et trier une nouvelle toison.

J'ai renoncé. Les gentils propriétaires des moutons m'avaient prévenue que tout avait d'abord été mis en tas, mais quand même... Le tondeur ne se doutait pas que ça allait être récupéré ? Les toisons sont en morceaux, toutes mélangées et on dirait que certaines parties ont été roulées dans la paille.

Mais, la laine semble plutôt douce et maintenant que j'ai vu une nouvelle fois les bestioles, je ne vais pas renoncer. D'autant plus que c'est vraiment gentil de me laisser toute cette laine pour rien. Ceci dit, la prochaine opération de tri, s'annonce longue et laborieuse.

J'ai tout remis dans le sac qui contenait le tout et je suis rentrée pour soigner mon coup de soleil.

A chaque jour suffit sa peine !

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11 avril 2015

Le dispositif de Dame Monique

Mon rouet est un Kiwi (de chez Ashford) première génération. Je l'ai acheté en janvier 2007, sur un site d'enchères en ligne, auprès d'une adorable personne qui me proposait même un coup de main pour mes débuts. Sauf que... pendant des années, ce joli rouet est resté léthargique, inerte. Plus ça allait, plus il m'impressionnait et j'osais à peine le toucher, perplexe devant comment j'allais le faire marcher (malgré les multiples vidéos et cours en images que j'avais été voir). J'avais pour commencer mes expériences une toison de bélier d'Ouessant, bien sale et très odorante, récupérée dans une ferme pédagogique et un fuseau rustique, acquis au musée des vieux métiers vivants d'Argol.

Source: Externe Source: Externe

C'était long, un peu fastidieux et au rythme où j'allais, le reste de ma vie (ajoutée à celle des trois générations suivantes) n'aurait pas suffi à faire de quoi tricoter un tout petit pull de rien du tout.

Et puis en juillet 2014, j'ai trouvé que c'en était assez : ce rouet prenait trop la poussière et risquait de finir par m'encombrer. De deux choses l'une, soit je m'y mettais vraiment, soit je collais la chose sur le bon coin ou ailleurs, pour qu'il disparaisse de ma vie.

J'ai lancé un appel au secours sur un forum et Claire des Bruyères m'a répondu. J'ai passé une petite après-midi chez elle pour qu'elle me montre les bases, je suis repartie avec ma pelote du commerce (tout acrylique, pas chère, pas très belle) flinguée par mon pédalage (mais ça c'était prévu).

J'avais acheté de la fibre en ruban (corriedale, parce que le prix était abordable et que ça a la réputation d'être facile à filer), mais ma véritable ambition, c'était de filer ça :

Source: Externe

Ce gros machin vieillissant m'a accepté dans sa vie il y a quelques années. Dès que je l'ai brossé, j'ai su que je voulais faire quelque chose de ce qui normalement serait lâché dans la nature, pour que les oiseaux agrémentent leurs nids.

Source: Externe Source: Externe

Les premiers résultats n'ont été que très peu convaincants (j'en parle ici).

Avec les conseils éclairés de plusieurs, dont Kty qui fait des choses plus que magnifique avec du poil improbable de chiens et de chats, j'ai commencé à comprendre un peu mieux comment procéder. Le chien, c'est pas le plus facile à filer et le poil du mien n'est pas vraiment idéal pour débuter. Mais j'ai persévéré... essayé au fuseau d'abord... ça commençait à venir, mais ça risquait d'être long cette affaire...

Source: Externe Source: Externe

Et brusquement, j'ai tilté. Dame Monique qui m'a vendu le rouet (et que je n'ai jamais remerciée, faute de pouvoir la retrouver des années plus tard) avait inclus dans le colis une petite roue de contreplaqué bricolée.

Mon Kiwi, utilisé normalement, ressemble à ceci (à gauche) et sur la photo (à droite) que Dame Monique avait mis dans son annonce, on voit qu'il y a un petit truc en plus.

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Cette petite roue supplémentaire, parfaitement adaptée (où Dame Monique avait inscrit comment la placer) m'a enfin permis de faire un fil utilisable.

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(j'ai graissé le rouet depuis, il ne couine plus)

Maintenant que la technique est un peu plus au point, je suis confiante et j'ai des ambitions folles pour filer les toisons d'Ouessant qu'il me reste à laver/carder/filer.

Aujourd'hui, j'en ai largement assez pour faire un vrai bon gros pull pour adulte. Sauf qu'il serait mousseux et probablement pas vraiment beau, ni doux au toucher. Ca n'est pas bien grave, je pourrai en faire un gilet sans manche (pour sortir les poubelles ou passer la tondeuse dans le jardin quand le vent pique un peu trop). Et finalement, je suis bien contente d'avoir réussi à relever ce défi impossible.

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10 avril 2015

Enfin, il faut filer

Tant qu'à faire, j'ai essayé au rouet. Après pas mal de temps à m'escrimer sur du poil de chien pour finalement aboutir à un résultat que je trouve finalement acceptable (faudra que je raconte la chose), j'ai tenté le filage d'un petit morceau de la toison crème (ou noisette, je ne suis pas sûre de l'appellation adéquate).

Sans doute à cause de ma petite expérience en chien, j'en ai fait un fil tout fin.

J'avais l'intention de remplir ma bobine avant de retordre de manière classique, mais non... Je suis tombée sur le thème du mois d'avril sur tricotin et je n'ai pas pu résister. Voici donc mon tout premier retors navajo, à peine sec, "choc thermiqué", frappé violemmment sur une surface dure avant séchage à l'air, sur un fil, avec un bon gros poids pour que le fil ressemble à un vrai fil.

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Je ne suis pas sûre que ça soit très joli. Sans doute en partie à cause de la couleur, on dirait un peu de la corde (enfin de la ficelle). Mais je suis très contente de moi.

 

Histoire de savoir si ce fil était facile à travailler, j'ai fait un carré au crochet (à intégrer dans un projet prévu sur un très loooooong terme).

Le carré central est fait à partir d'un filage d'un mélange soie mérinos déjà teint, présenté en ruban. La fibre est belle, mais le fil n'a pas beaucoup de tenue.

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Surprise : c'est très agréable à travailler (beaucoup plus que certains fils que j'ai filé à partir de rubans traités). Je trouve que ça rend vraiment bien. Le retors navajo y est peut-être pour quelque chose. Et cette couleur rendrait magnifiquement sur un pull Aran. Il va me falloir du temps. Mais l'envie de continuer est bien là.

28 mars 2015

Ensuite, faut carder...

Je ferai peut-être des photos du cardage de ces mêmes toisons, quand le temps s'y prêtera mieux, mais histoire de montrer comment ça se passe, début septembre, pour Loulotte, j'ai fait un essai de cardage sur ma "Petite" (Strauch), parce que oui, j'ai investi. Les brosses à chien pour carder, ça va 5 minutes, mais si on a beaucoup à faire, ça devient vraiment trop long.

En septembre 2014, Loulotte m'avait donc envoyé quelques mèches de mérinos d'Arles, pour que je lui fasse un essai.

Donc, je reçois ceci et je prépare le matos

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Je commence à alimenter la bête... au passage, je me rends compte que je n'avais nettoyé ma cardeuse que succinctement (j'ai une autre toison bien plus sombre que j'avais commencé à carder et pas fini de carder), mais c'est un peu trop tard pour rectifier le tir. :

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De l'autre côté de la bête, je récupère la nappe, puis deuxième passage dans la cardeuse

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 Gros plan après le 2e passage

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Le propos de Loulotte en m'envoyant ces fibres était de savoir si après passage sur une cardeuse à rouleaux (qu'elle n'avait pas à disposition), il resterait des "bouboules" dans la nappe.

La réponse est oui. On en a causé sur le forum du filage.

La toison de mouton d'Ouessant que j'ai commencée à carder montre aussi le même genre de  "bouboules" après cardage.

Sachant que mon ambition est juste d'en faire quelque chose de joli (probablement tricoté), mon peu d'expérience en filage fait que je m'en accomoderai probablement.

Et Loulotte m'a fait parvenir 100g de mérinos d'Arles, juste pour que je puisse jouer avec. Ca sera pour plus tard.

25 octobre 2014

Et quand elle est triée, il faut la laver

Au bout d'une semaine dans le bidon, je mets des gants, j'ouvre le couvercle, je retiens un peu ma respiration (ça ne sent pas exactement la rose), puis je sors tout ce qui n'est pas liquide. L'eau de trempage est bien crade.

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Puis avec deux bassines remplies d'eau très chaude, je rince avec au moins trois bains pour chaque partie, j'essore un peu entre mes mains et je mets à sécher, toujours dehors.

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Ma fenêtre météo était un peu courte (c'est quand même beaucoup mieux de faire ça en été, plutôt que fin octobre).

Au toucher, ce qui a commencé à sécher colle un peu. On dirait que je n'ai pas suffisamment rincé.

J'ai rentré tout ça dans le garage pour que ça continue doucement à sécher, mais dès que j'ai une nouvelle fenêtre météo, je rince à nouveau, en théorie toujours à l'eau très chaude, mais en évitant les chocs thermiques.

 

18 octobre 2014

Une toison, il faut la trier avant de la nettoyer

J'imagine que c'est un peu comme quand on veut peindre un mur. Quand on prépare bien son support, ça devient beaucoup plus facile et ça ne peut être que joli. Les toisons que j'ai lavées avant celles-ci sont un peu difficile à traiter et il reste beaucoup trop de petits morceaux de végétaux qu'il faut de toute façon enlever avant de carder. Il y a aussi des parties presque feutrées, sans doute parce que les morceaux lavés étaient un peu trop grand.

J'ai attendu la fenêtre météo et j'ai commencé dehors, sur l'herbe, une après-midi.

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Presque mèche à mèche, j'ai séparé des petits morceaux que j'ai mis de côté. Toute la paille, les brindilles, les recoupes et les morceaux vraiment trop crottés sont partis dans la cagette de gauche (ils finiront dans le compost).

C'est une toison de mouton d'ouessant, donc pas bien grande, mais il m'aura fallu pas loin de 7 heures pour trier juste cette toison. C'est sûr, je manque de pratique, mais j'ai quand même dans l'idée que ça ne peut pas être un processus rapide.

La couleur avec ses variations de gris et de beige est superbe et la fibre me semble bien prometteuse.

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J'ai pris un bidon de plastique, j'y ai mis de l'eau très chaude, un peu de percarbonate de soude, j'ai touillé, puis j'ai ajouté le contenu de mes trois cagettes avant de remettre le couvercle sur le bidon. Je vais laisser fermenter quelques jours avant de commencer à laver.

 

 

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